A quelle fréquence faire un drainage lymphatique ?
Vous avez sûrement déjà entendu parler du drainage lymphatique, devenu une véritable mode minceur ces dernières années. Avant d'être aussi en vogue, il était déjà utilisé, à des fins médicales, par des kinésithérapeutes. Jérôme Auger, kinésithérapeute du sport et fondateur de IK, un réseau de cabinets de kinés à Paris, revient sur les principes du drainage lymphatique et sur la fréquence à laquelle en faire.
Rappelons d'abord à quoi sert le système lymphatique : "la lymphe fait partie de ce que l'on appelle la circulation de retour. Entre nos cellules, il y a de l'eau, des protéines, des déchets liés à ces protéines... et tout ça est pris dans une sorte de courant à échelle microscopique qui remonte par des vaisseaux lymphatiques. C'est la voie qui permet à l'eau de notre corps de circuler. Plus on se rapproche du tronc et du coeur, et plus les tuyaux par lesquels elle le fait sont gros. Quand l'eau ne circule pas bien, on dit qu'on fait de la rétention d'eau", commence le kinésithérapeute.
Ce courant fonctionne en théorie automatiquement, tout seul, sans qu'on ait besoin de l'activer. Mais il arrive que des phénomènes pathologiques ou mécaniques viennent perturber son fonctionnement. On peut alors pratiquer un drainage lymphatique pour stimuler le circuit. On le fait dans différents cas :
"A la suite d'un cancer du sein et d'une chirurgie de retrait des ganglions lymphatiques au niveau du bras, la circulation de la voie lymphatique se fait moins bien. De fait, le bras, la main (...)