Françoise Hardy : puisque vous partez en voyage...
Notre hommage à l’icône, disparue le 11 juin à Paris.
Françoise Hardy, c'était le choix des mots, précis, ciselés, tranchants parfois. Tendres aussi. À une amie enceinte, elle écrivit ceci il y a quelques années : « C’est vraiment la plus belle chose qui puisse arriver dans la vie, dit autrement : la plus belle possibilité que la vie nous offre de tenter d’aimer l’autre plus pour lui-même que pour soi. »
Une histoire fidèle entre elle et ELLE
Des mots qui disaient tout de son amour inconditionnel pour son fils, Thomas. Des mots qui emportent encore le cœur aujourd’hui. Jusqu’à la fin, Françoise Hardy a entretenu une correspondance de mails foisonnants et lucides avec ceux et celles qui lui étaient chers, mais aussi avec des inconnu(e)s qui l’interpellaient. Bataillant pour ses idées. Une intégrité qui était comme une seconde peau pour cette ascète de la vie.
Entre elle et nous, entre elle et ELLE, ce fut une longue histoire d’amour et de fidélité, débutée il y a soixante ans, en 1963 précisément. Françoise Hardy a alors 19 ans et les honneurs de la rubrique « Presque célèbre ». Elle pose en compagnie de Sylvie Vartan et de Sheila. Elle est la seule autrice-compositrice – les mots, déjà ! – et la plus grande des trois. C’est d’ailleurs ainsi que la surnommait Jean-Marie Périer, « son meilleur copain » précise l’article avec les pudeurs de l’époque : « Grande. »
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