François Fillon réfute les soupçons d’ingérence russe à son égard

Ce mardi 2 mai, François Fillon était auditionné à l’Assemblée nationale concernant ses liens avec Moscou, et notamment sur son temps passé au sein de conseils d’administration d’entreprises russes.

Dans le cadre d’une commission d'enquête initiée par le Rassemblement national (RN) et consacrée aux "ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères”, François Fillon était interrogé ce mardi à l’Assemblée nationale. L’ancien premier ministre est revenu sur sa carrière, avant de réfuter les soupçons “d’ingérence russe” qui pèsent sur lui. Après avoir évoqué ses “36 ans de vie publique” comme député ou au sein du gouvernement, François Fillon a nié toute “ingérence étrangère” au cours de sa carrière. “Je n'ai pas été concerné directement par des ingérences russes”, a-t-il assuré ce mardi, avant d’ajouter : “Des ingérences étrangères, oui, j’en ai rencontré, la plupart du temps, elles venaient d’un pays ami et allié qui s’appelait les États-Unis. J’ai été écouté avec le président Sarkozy pendant cinq ans par la NSA”. Et la plus grande puissance mondiale n’a pas été le seul pays pointé du doigt par François Fillon, puisque ce dernier a également évoqué “l’espionnage chinois”, mais aussi des supposées “ingérences venant de pays comme la Turquie, le Maroc, l’Algérie qui donnent directement des consignes de votes au moment des élections françaises par l’intermédiaire de responsables religieux”.

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