Quand Françoise Hardy nous ouvrait son album photo personnel

En 2008, Françoise Hardy se mettait à nu dans une autobiographie mordante, « Le désespoir des singes... et autres bagatelles » (Éd. Robert Laffont). À cette occasion, elle avait feuilleté pour nous son album personnel.

Quelle jeune fille se cachait derrière la timide liane de « Tous les garçons et les filles » ? Quel était le quotidien du couple emblématique des sixties, les si beaux Hardy-Dutronc ? Comment regarder le temps passer quand on est une chanteuse identifiée à l’esthétisme d’une époque révolue ?

Dans « Le Désespoir des singes... et autres bagatelles » (et. Robert Laffont), Françoise Hardy revient sur ses amours, ses amis, et sur une carrière ponctuée de vrais découragements et d’enthousiasmes tonitruants. Un exercice de sincérité, et une manière bien à elle de dresser son autoportrait, sans en contourner les maux. « Il n’y a que moi qui puisse écrire sur ma vie », dit-elle. Nous l’avons prise au mot en lui demandant de commenter pour nous quelques images marquantes.

Ma première guitare

« Je suis dans mon premier studio, près de la gare Saint-Lazare, où j’ai habité presque dix ans, à partir de 1962. Cette guitare m’a été offerte par mon père quand j’ai eu mon bac, j’y ai composé mes premières mélodies. Vers 16 ans, quand j’ai entendu les chansons de Paul Anka, Eddie Cochran ou Brenda Lee à la radio, la musique est devenue toute ma vie. Une façon de compenser les manques et les frustrations de mon quotidien. »

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© Umber Guidotti

Mon ex

« Jean-Marie Périer et moi nous sommes rencontrés en 1962. Daniel Filipacchi lui avait demandé de me prendre en photo pour sa revue “Salut les...

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