La France épinglée par l’ONU pour les discriminations raciales et les violences policières

Plusieurs délégations ont dénoncé les violences policières lors d’opérations de maintien de l’ordre. De son côté, la France affirme que « l’usage de la force est strictement encadré, contrôlé et en cas de faute sanctionné ».

Violences policières, profilage racial ou encore attaques contre les migrants… La France s’est vue épinglée par l’ONU lundi 1er mai, tandis que l’organisation internationale analysait les atteintes aux droits de l’homme dans l’Hexagone.

Tous les Etats membres des Nations unies se soumettent régulièrement à des procédures d’analyse de leur situation par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Pendant plus de trois heures, le Conseil s’est penché sur la situation des droits humains en France, et l’on peut dire que ce n’est pas brillant. Les Etats-Unis, tout comme la Tunisie et d’autres états ont appelé la France à déployer davantage d’efforts afin de lutter contre les violences et les discriminations raciales.

La représentante américaine, Kelly Billingsley, a déclaré: « nous recommandons à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violence motivés par la haine religieuse tels que l’antisémitisme et la haine anti-musulmane ». Le représentant chinois, quant à lui, a pointé du doigt « une augmentation du racisme et de la xénophobie » et a appelé la France à cesser d’adopter « des mesures qui violent les droits des migrants ».

De nombreux états critiquent la politique de maintien de l’ordre

En cause également, le profilage racial par les forces de sécurité, dénoncé par le Brésil et le Japon. L’Afrique du Sud a appelé le gouvernement français « à prendre des...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi