France Littoral, mon amour

Depuis le 11 juillet, la compagnie Ponant a repris la mer. Et propose cinq itinéraires inédits autour de notre patrimoine côtier. Des croisières de proximité mais aussi d’évasion. Avec l’Islande et le Groenland.

Nous étions sur la passerelle, dans les glaces, et je sentais monter la même excitation. Les gens ont vu la banquise, le premier iceberg est apparu et tout le monde s’est rué pour prendre des photos. Chacun portait un masque, mais tout le monde l’avait oublié. Le Covid ne peut pas contaminer l’exaltation ! »

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Nicolas Dubreuil, le directeur des expéditions de Ponant, raconte cette anecdote depuis l’archipel du Svalbard, au large du Groenland, où il peaufine les ultimes reconnaissances avant le lancement officiel de la croisière « L’essentiel du Spitzberg ». Pour lui et pour tous les managers de Ponant, l’arrêt des opérations le 15 mars a été un cauchemar. Et pas à cause de l’inactivité. Au contraire : « Je n’ai jamais autant bossé de ma vie ! J’ai fait et refait je ne sais combien d’itinéraires, en prévision de la fin du confinement. Mais tant d’incertitudes régnaient encore que, à chaque fois, une route tombait à l’eau, si je puis dire. »

Raison pour laquelle Ponant a choisi d’inaugurer de nouveaux itinéraires. En France, sur des parcours que la compagnie ne fréquente guère. D’une certaine manière, c’est un retour aux sources, puisque la petite île en forme de cœur, sorte d’emblème de la compagnie, fait partie de l’archipel du Ponant... en Bretagne. Ce sont donc cinq parcours (depuis Bordeaux, Saint-Malo, Le Havre, Marseille et Nice), de la façade atlantique à la côte méditerranéenne, que Nicolas Dubreuil et son équipe ont concoctés. « Nous avions à cœur, bien sûr, de faire participer les gens des régions visitées, et beaucoup étaient partants, mais parfois eux-mêmes ne savaient pas ce qu’il serait possible de faire ou pas. » Aujourd’hui, les bateaux ont quitté(...)


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