En France, le nombre de naissances est au plus bas depuis 1946
Dans son bilan démographique annuel publié mardi 17 janvier, l’Insee fait état de 68 millions d’habitants en France au 1er janvier 2023, soit une hausse de 0,3 % sur un an, limitée par une baisse de la natalité et un niveau de mortalité élevé.
Nous avons beau être de plus en plus nombreux dans l’Hexagone, le nombre de naissances poursuit son inexorable baisse. Voici l’une des conclusions à tirer du bilan démographique annuel publié mardi 17 janvier par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Un solde naturel positif, mais qui s’érode
En 2022, il y a eu 723 000 naissances en France (19 000 de moins qu'en 2021), soit le plus faible nombre sur un an depuis 1946. Sur la même période, on comptabilise 667 000 décès (5 000 de plus qu'en 2021), un niveau élevé du fait du vieillissement de la population, des conséquences de la pandémie et des canicules.
Le solde naturel de la population française, soit la différence entre le nombre de naissances et de décès, est ainsi resté positif (+56 000 personnes). Il s'agit toutefois du « plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale », précise l'Insee dans son bilan démographique annuel.
La croissance de la population française a également été tirée par le solde migratoire (+161 000 personnes), soit la différence entre le nombre personnes entrées et celles sorties du territoire.
Un taux de fécondité de 1,80 enfant par femme
Dans le détail, le recul des naissances s'explique principalement par la baisse de la fécondité.
Le taux de fécondité s'est établi l'an dernier à 1,80 enfant par femme, contre 1,84 en 2021. Il avait diminué chaque année entre 2015 et 2020, après avoir oscillé autour de...
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