Genre, asexualité… Ce que contient et ne contient pas le nouveau programme d’éducation à la sexualité
Elisabeth Borne, nouvelle ministre de l’Éducation nationale, a transmis au Conseil supérieur de l’éducation une nouvelle version du programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars). L’asexualité n’y apparaît notamment plus.
Un texte une nouvelle fois remanié. La troisième version du programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars) a été en partie dévoilée ce jeudi 23 janvier. Selon les informations de BFM TV et de RTL, le projet – remanié par Elisabeth Borne, nouvelle ministre de l’Éducation nationale – garde en majorité sa philosophie, mais plusieurs modifications sont apportées.
À commencer par une précaution vis-à-vis des familles. Cette troisième version précise que le programme est obligatoire mais « sans se substituer au rôle des parents et des familles des élèves ». En novembre dernier, le projet précédent avait été critiqué par plusieurs associations de parents aux positions conservatrices.
Autre changement majeur : l’asexualité n’apparaît plus dans le programme, invisibilisant une orientation sexuelle à part entière. L’intersexuation, qui devait être évoquée à l’origine dès la classe de CM2, figurera, quant à elle, seulement au lycée.
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La notion d’identité de genre conservée
La notion d’identité de genre est en revanche conservée. Le terme est cité sept fois au lieu de 17, relève BFM TV. « C’est à partir du lycée qu’on évoque cette notion d’identité de genre. Cela fait partie du code pénal, donc c’est important aussi », a précisé ce jeudi Elisabeth Borne sur France Inter.
Pour le reste, le...
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