Gina Carano réagit à la demande de Disney de rejeter son action en justice

Gina Carano réagit à la demande de Disney de rejeter son action en justice

Gina Carano a été licenciée en 2021 par Disney alors qu’elle était l’actrice principale de la série dérivée de Star Wars, The Mandalorian, à la suite d'une série de messages controversés sur X/Twitter.

L’actrice et ancienne combattante de MMA a porté plainte pour licenciement abusif et discrimination sexuelle contre Disney et Lucasfilm devant le tribunal fédéral de Californie. Le procès devrait commencer le 12 juin.

Mardi 9 avril (24), les dirigeants du studio ont déposé une motion pour rejeter son action en justice, affirmant qu'ils avaient le droit de licencier l'actrice en vertu du premier amendement et un « droit constitutionnel de ne pas associer son expression artistique au discours de Carano ».

Gina Carano a répliqué sur X jeudi. Elle accuse le studio de s’en prendre à la liberté d’expression, garantie... par le premier amendement. « Disney a confirmé ce que l'on savait depuis toujours : ils vous licencieront si vous dites quelque chose qu'ils désapprouvent, même s'ils doivent dénaturer vos propos, vous calomnier et vous maltraiter pour y parvenir. Ils ont maintenant fait savoir à tous ceux qui travaillent pour eux que Disney saisira toutes les occasions de contrôler ce que vous dites, ce que vous pensez, ou qu'ils tenteront de détruire votre carrière », a-t-elle écrit, ajoutant : « Le premier amendement n'autorise pas Disney à pratiquer une discrimination gratuite, ce qu'ils ont fait dans mon cas et qu'ils ont franchement admis avoir fait. »

Dans leur motion de rejet de la plainte de l’actrice, les avocats de Disney ont fait valoir que Gina Carano avait banalisé la Shoah en comparant le traitement des conservateurs d’aujourd’hui à « l’anéantissement de millions des Juifs » par l'Allemagne nazie, qualifiant son message sur les réseaux sociaux de « goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour Disney ». Gina Carano, reprenant des propos négationnistes, avait parlé de « milliers de Juifs » – ce que Disney a considéré comme « indécent ».

En février, la star de Piégée s’était défendue en prétendant qu’elle n'avait pas fait cette comparaison et que ses propos avaient été déformés « pour me diaboliser et me déshumaniser en tant qu'extrémiste de droite ».

Le procès de Gina Carano est financé par le propriétaire de X, Elon Musk, qui a proposé de payer les frais de justice de ceux qui ont subi une discrimination présumée en raison de ce qu'ils ont publié sur la plateforme. Outre ce soutien de poids, après son licenciement, Gina Carano a signé un accord avec le média conservateur américain The Daily Wire pour financer ses futurs projets.