Grève : après le refus d’Anne Hidalgo, la préfecture de police de Paris réquisitionne des éboueurs

C’est la fin du bras de fer entre la préfecture de police et la maire de Paris : alors que 8 000 tonnes de déchets s’accumulent dans la capitale, Anne Hidalgo a refusé d’organiser la réquisition des éboueurs. Le préfet de police de Paris a donc annoncé qu’il procéderait lui-même à la réquisition.

Transports, raffineries, professeurs… La grève des retraites est suivie par de nombreux corps de métiers. Mais depuis dix jours, c’est la grève des éboueurs qui est au cœur de la protestation contre la réforme des retraites.

Peu annoncée, cette grève est pourtant vite devenue celle dont on parle le plus. Et pour cause : en à peine quelques jours, les déchets s’amoncellent sur les trottoirs de plusieurs grandes villes. À Paris, où la grève est très suivie, des piles de détritus et de sacs-poubelles de plusieurs mètres de haut jonchent le trottoir. La situation est vite devenue compliquée, notamment en raison du vent, et la question de réquisitionner des éboueurs pour casser la grève s’est invitée dans le débat.

Après dix jours de grève, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé à la préfecture de police de Paris de faire en sorte que la mairie réquisitionne des éboueurs pour reprendre le ramassage des ordures dans la capitale.

LIRE AUSSI >> Grève des éboueurs : qu’est-ce que le « syndrome Ratatouille » ?

Mais cette demande n’a pas été du goût de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Jugeant que la situation est « entièrement imputable à la volonté du gouvernement de légiférer pour reculer l’âge légal de départ à la retraite », et que « la seule réponse susceptible d’apaiser le climat actuel est d’engager le dialogue social », la maire PS de Paris a refusé de donner suite à la demande de...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi