“Grâce à vous, j’ai la force de mener ce combat” : Gisèle Pélicot “touchée” par l’élan de soutien depuis le procès des viols de Mazan

Son courage impressionne dans la France entière, et même bien au-delà de nos frontières. Les médias des quatre coins du monde suivent assidûment le procès des viols de Mazan, qui s’est ouvert le 2 septembre 2024 devant la cour criminelle départementale du Vaucluse. Dominique Pélicot y est jugé aux côtés de cinquante autres hommes, pour avoir drogué sa femme pendant une dizaine d’années afin de la livrer à des inconnus venus la violer dans son état léthargique. Ce procès, c’est Gisèle Pélicot qui l’a voulu public. “Pour que la honte change de camp”. La septuagénaire se présente chaque jour à l’audience, plus digne que jamais, et est aujourd’hui devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles et la soumission chimique. Samedi 14 septembre 2024, plus de 10.000 personnes se sont rassemblées lors de manifestations de soutien organisées dans plus de quarante villes en France, ainsi qu’en Belgique. Les slogans “On est toutes Gisèle”, “Tu n’es plus seule”, “Gisèle on t’aime”, ou les incontournables “Violeur on te voit, victime on te croit” et “Protège ta fille, éduque ton fils” ont notamment résonné dans les rues parisiennes ou encore marseillaises. Une mobilisation qui a beaucoup ému la victime de l’affaire des viols de Mazan.

À la reprise du procès ce lundi 16 septembre 2024 – qui a finalement été suspendu à nouveau à cause de l’absence du principal accusé – Gisèle Pélicot a tenu à exprimer sa gratitude. Devant les caméras présentes au tribunal, elle s’est dite “profondément (...)

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