Graisse abdominale : cet impact étonnant sur le cerveau et le risque de démence identifié par la science

55 millions de personnes sont atteintes de démence à travers le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Parmi les facteurs de risque, on retrouve l’âge, l’hypertension artérielle, le tabagisme ou encore l’obésité. Pour en apprendre encore davantage sur les causes de la démence, des chercheurs se sont intéressés à la graisse abdominale, qui “est de plus en plus souvent associée à la santé du cerveau”, peut-on lire dans leurs travaux, publiés dans la revue Aging and Disease. Ils ont ainsi identifié un lien entre la quantité de graisse abdominale et l’atrophie cérébrale, pouvant être en cause dans la démence.

Il existe deux types de graisse abdominale : la graisse sous cutanée et la graisse viscérale. Cette dernière correspond à une “accumulation de graisse qui se met autour des organes du tube digestif” et qui “favorise le développement de maladies cardiovasculaires, de cancers (sein, côlon notamment), de l’obésité et du diabète”, comme l’expliquait à Femme Actuelle le Dr William Berrebi, gastro-entérologue, hépatologue et auteur du livre Mission Ventre plat (éd. Marabout).

Et si la graisse abdominale pouvait renforcer les risques de démence ? Pour répondre à cette question, les chercheurs du Pacific Neuroscience Institute de Santa Monica (Etats-Unis) ont soumis 10.000 volontaires en bonne santé et âgés de 18 à 90 ans à des scanners du corps entier. Grâce à l’imagerie médicale, ils ont analysé 96 régions cérébrales et ont également analysé leur graisse abdominale (...)

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