Grand corps malade pour son nouvel album : « Je suis un vrai optimiste »

A 46 ans, Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade, auteur-compositeur-interprète et réalisateur, revient, en solo, avec Reflets. Dans ce nouvel album qu'il nous tend comme un miroir, chacun peut se reconnaître à travers douze titres à émotions fortes. Avec talent, sa plume poétique bien inspirée évoque les accidentés de la vie, l'amour pour sa femme, l'écologie, l'âge, le monde actuel, mais aussi sa paternité, essentielle, puisque, comme le dit ce papa de deux garcons : « Mon premier boulot, c'est daron. »

Est-ce difficile de revenir après le succès de l'album Mesdames ?

Non. Il n'y a pas eu de pression particulière et je ne me suis pas posé de questions. J'avais très envie d'écrire des chansons. Peut-être parce que Mesdames était un poil moins personnel puisqu'il s'agissait de duos. Après, j'avais enchaîné avec le mini-album Ephémère avec mes potes Gaël Faye et Ben Mazué, un souvenir génial.

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Pour Reflets, j'étais en pleine préparation de notre prochain film avec Mehdi Idir, qui s'intitule Monsieur Aznavour. C'est là que je me suis rendu compte qu'écrire des textes, c'est presque comme une récré. Quand je prends la plume, je ressens toujours cette fraîcheur, cette urgence. Là, j'avais l'impression d'être un ado tout excité qui composait son premier album ! Même quand je bute sur une rime, je le prends comme un jeu. C'est rigolo. Je ne dis pas que c'est facile, mais cet album n'a pas été une galère.

Que reflète-t-il de vous -même ?

Ma vérité de l'année écoulée, faite de moments joyeux, douloureux, sereins, mais de doutes également. Certains titres sont légers, d'autres plus graves. J'aime qu'il y ait toutes ces humeurs, car c'est moi, c'est nous. Nous ne sommes pas traversés par une seule émotion. En même temps, ce disque est aussi le reflet de notre société. Et puis, bien sûr, des gens. Je ne sais pas si ce...

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