Grison, hermine, furet... tout savoir sur ces animaux fouineurs

C'est le plus petit des mammifères carnivores européens ! Cette bête de vingt centimètres (100 grammes sur la balance) a une tête allongée et des pattes très courtes qui lui permettent de se faufiler dans les galeries et les trous de moins de trois centimètres de diamètre. On l’a appelée mustele ou mostoile jusqu’au XIIIe siècle, à partir du latin mustela de même sens. Puis les paysans l’ont rebaptisée belette (petite belle), comme une façon de conjurer ses méfaits en la flattant. La bête au dos brun-roux et au ventre blanc, aussi nommée belette d’Europe ou pygmée, a en effet un appétit vorace et peut causer de grands dégâts dans les élevages de lapins. Mais elle préfère les souris et les campagnols ! Elle appartient à la famille des mustélidés (mot formé sur le nom latin de la belette), caractérisés par leur corps longiligne et leurs petites pattes. Certaines espèces dégagent une odeur nauséabonde en cas de danger.

Le petit voleur ! C’est le sens du mot furet, formé sur le latin fur (voleur) et apparu dans le Roman de Renart au XIIIe siècle. Ce petit putois a, en effet, été domestiqué, puis sélectionné depuis l’Antiquité pour débusquer les lapins de garenne jusqu’au fond de leur galerie. La sous-espèce appelée furet n’existe donc qu’à l’état domestique, en variété albinos (blanc aux yeux rouges) ou putoisée (au pelage brun et blanc comme la bête d’origine). Le carnassier, qui peut atteindre une soixantaine de centimètres, est dressé par son maître pour capturer les proies tout (...)

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