« Grosses difficultés » : la PMA, un parcours éprouvant pour les couples de femmes

Certaines associations dénoncent une « absence de moyens, qui a pour répercussion un ralentissement des délais », qui s’explique notamment par le gouvernement qui a « sous-estimé la demande ».

Des associations de défense des droits des personnes LGBT appellent à l'augmentation des moyens et à l'amélioration de la prise en charge des couples de femmes ayant recours à la procréation médicalement assistée (PMA), à l'occasion de la journée de la visibilité lesbienne qui a lieu ce mardi.

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Plus de huit mois après la promulgation de la loi bioéthique permettant aux couples de femmes et aux femmes célibataires de recourir à la PMA, « toutes les femmes n'ont pas encore accès à une prise en charge en France alors qu'elles correspondent aux critères légaux », regrette dans un communiqué l'association Les enfants d'arc-en-ciel (EAC). « Impossibilité d'obtenir un rendez-vous, ou bien dans plusieurs années, conditions d'âge restreintes », détaille-t-elle.

L'association réclame aussi au gouvernement la suppression des « conditions arbitraires et illégales ajoutées par les Cecos » (centres d'études et de conservation des œufs et du sperme humain) comme « la limite d’âge abaissée » par rapport à celle fixée légalement ou encore « les preuves de vie commune exigées ».

Un droit « en danger »

D’une manière générale, les femmes lesbiennes subissent de « grosses difficultés » au cours de leur parcours de PMA, qui s’expliquent par une « absence de moyens, qui a pour répercussion un ralentissement...

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