Grossesse : ce médicament est associé à un risque de malformation grave chez l’enfant, alerte l’ANSM

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte sur les risques liés à la prise d’hydroxychloroquine chez la femme enceinte. Selon le gendarme du médicament, les enfants à naître exposés à l’hydroxychloroquine ont un risque de malformation multiplié par 1,33 par rapport à ceux qui n’y ont pas été exposés.

Pour cette alerte, l'ANSM s'est basée sur les résultats d’une étude américaine publiée dans l'American Journal of Obstetrics and Gynecology. Ce travail de recherche a comparé “2.045 grossesses exposées à 19.080 grossesses non exposées à l’hydroxychloroquine au premier trimestre” détaille l'ANSM. Les auteurs ont remarqué que la prise journalière supérieure ou égale à 400 mg était associée à un “risque malformatif” du fœtus. “Il s’agit de malformations classées comme graves, sans que l’on puisse mettre en évidence un type particulier de malformation” souligne l’ANSM. Cependant, il est précisé que si l’étude “ne semble pas montrer de risque pour les doses inférieures à 400mg, les données restent trop limitées à ce jour pour exclure ce risque”.

Pour rappel, en France, seul le Plaquenil contient de l’hydroxychloroquine. “Il est utilisé dans le traitement de certains rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde chez l'adulte, arthrite juvénile idiopathique chez l'enfant) et des maladies du collagène, notamment le lupus érythémateux disséminé” écrit le site Vidal.

L’hydroxychloroquine avait fait parler d'elle lors de la pandémie de Covid-19 (...)

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