Guerre en Ukraine : un nouveau facteur d'anxiété, pour les parents comme les enfants
Deux ans de Covid et maintenant : la guerre. Le conflit en Ukraine risque d’ajouter encore aux angoisses accumulées en 2 ans de pandémie. Des experts alertent sur les conséquences et donnent leurs conseils pour se protéger.
L’actualité peut parfois peser très lourd. Deux années de pandémie ont déjà mis à mal la santé mentale des Français. Augmentation des dépressions, anxiété, problèmes de sommeil… Autant de troubles que la crise ukrainienne risque d’aggraver.« La guerre en Ukraine va provoquer, et c’est déjà le cas chez les patients suivis pour des troubles anxieux, un stress majeur supplémentaire, qui s’ajoute à tous ceux qui s’accumulent depuis plusieurs années » explique Antoine Pelissolo, psychiatre au CHU Henri-Mondor de Créteil.
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Les jeunes plus vulnérables
Les images de bombardements, de réfugiés ou encore les difficultés économiques mondiales qui se multiplient dans le sillage de la guerre alimentent un sentiment d’insécurité chez les spectateurs de ces événements. Et les plus jeunes sont particulièrement concernés.« Pour les jeunes générations notamment, cette confrontation brutale avec la réalité de la guerre au sein même de notre continent, et d’un pays qui partage beaucoup de nos valeurs, est un choc qui peut provoquer des angoisses », avertit le Dr Pelissolo.Le psychiatre évoque même une forme de « désespoir devant l’accumulation des crises ». Chez les jeunes et les enfants, dont une importante partie de la vie a été dominée par la pandémie, « l’impression de ne jamais pouvoir s’en sortir » est particulièrement forte.
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