Gwen Stefani assume avoir utilisé la culture japonaise pour son album Love Angel Music Baby

En 2004, Gwen Stefani sortait son album Harajuku Girl accompagné d'un marketing lié à la culture japonaise.

L’interprète de The Sweet Escape a défendu ce que certains ont surnommé son « ère Harajuku ». La chanteuse s’était servie des images et des symboles de la sous-culture japonaise Harajuku pour la commercialisation de son album Love Angel Music Baby en 2004, et en 2008 pour la sortie de son parfum Harajuku Lovers.

« C’était mon influence japonaise. Et c’était une culture si riche en traditions, mais si futuriste (avec) tant d’attention portée à l’art, aux détails et à la discipline et c’était fascinant pour moi », a-t-elle expliqué dans une interview pour Allure publiée mardi (10 jan. 23).

La star se souvient d’avoir voyagé dans ce quartier de Tokyo à l’âge adulte. « Je me suis dit : "Mon Dieu, je suis japonaise et je ne le savais pas". Je le suis, vous savez », a-t-elle ajouté.

S’étant déclarée « super fan » du Japon, Gwen Stefani a dénoncé les critiques qui l’ont accusée d’appropriation culturelle. « Si on me critique pour être fan de quelque chose de beau et le partager, alors je pense juste que ça ne va pas », a-t-elle déclaré.

La star de 53 ans a ajouté : « Je pense que c’était une belle période de créativité… Une période de match de ping-pong entre la culture Harajuku et la culture américaine. (Cela) devrait être acceptable d’être inspiré par d’autres cultures parce que si nous n’y sommes pas autorisées, cela divise les gens, n’est-ce pas ? »