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Gynécologie : les médecins tentent de restaurer la confiance après des accusations de violences

Les protestations contre les violences médicales faites aux femmes se multiplient dans le monde. Réunis en congrès professionnel du 25 au 27, les gynécologues et obstétriciens français vont se pencher sur de nouvelles recommandations censées restaurer la confiance des patientes.

Pour les trois journées du congrès « Pari(s) Santé Femmes », organisé à Lille, « une place particulière a été réservée cette année aux relations patients-soignants et à la bienveillance » fait savoir le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).

Le CNGOF doit présenter aux médecins de nouvelles recommandations pour la pratique clinique de l’examen pelvien ainsi qu’une charte des soins en salle de naissance, visant à donner un cadre et préciser quand l’examen médical est vraiment souhaitable et quand il est possible de s’en passer. « Même si un examen pelvien est recommandé, il n’est que proposé à la femme, qui l’accepte ou non », insiste le CNGOF.

La charte des soins en salle de naissance recommande par exemple à chaque membre de l’équipe de « se présenter dès le premier contact avec la femme », et préconise un accompagnement « avec bienveillance, dans une logique de décisions partagées » ou encore de recueillir « l’accord oral de la femme avant tout examen clinique ».

L’objectif affiché est de « restaurer des relations de confiance et de respect mutuel indispensables à la prise en charge des femmes dans de bonnes conditions ».

« b.a.-ba » de la profession ?

Le congrès Pari(s) Santé Femmes se tient au moment où se multiplient en Europe les signalements de violences gynécologiques et obstétricales. De nombreux groupes de défense des droits affirment que les femmes se voient...

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