Hépatite médicamenteuse : symptômes, diagnostic, traitements

L’Académie nationale de Médecine définit l’hépatite médicamenteuse ou hépatite toxique comme une « atteinte hépatique pouvant être causée par de nombreuses substances et se manifestant par des troubles de gravité croissante, témoins d’une cytolyse de plus en plus étendue selon la dose absorbée ». Cette cytolyse, autrement dit la destruction des cellules, a parfois des conséquences irréversibles sur le fonctionnement du foie et sur la santé. L’ictère est l’un des principaux symptômes de l’hépatite médicamenteuse, affection dont le traitement varie selon la gravité des symptômes.

Paracétamol, ibuprofène, statines, naproxène, diclofénac, amoxicilline… Ces médicaments figurent parmi les nombreuses substances présentant de potentiels dangers pour le foie. En cas de surdosage, les molécules agissent sur les enzymes hépatiques et occasionnent des lésions. Les symptômes de l’hépatite médicamenteuse peuvent être très différents d’une personne à l’autre. Si l’atteinte est légère, elle peut être asymptomatique. Cependant, le bilan hépatique sanguin présente des anomalies, notamment un taux élevé de transaminases et des gamma-GT. L’ictère (jaunisse) est l’un des symptômes les plus visibles et caractéristiques des troubles hépatiques. Le foie altéré n’élimine plus correctement la bilirubine, un pigment jaune résultant de la destruction des globules rouges. Cette altération se traduit par une peau jaunie. L’hépatite toxique peut provoquer d’autres troubles :

On parle d’hépatite fulgurante ou (...)

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