Violences sexuelles : le Hamas aurait refusé la libération de femmes otages pour éviter qu’elles parlent

Selon Washington, la trêve à Gaza aurait volé en éclats parce que le Hamas refuserait de libérer des femmes otages, de peur qu’elles témoignent des viols et violences sexuelles qu’elles auraient subies. De son côté, le mouvement islamiste palestinien a qualifié de « mensonges » les accusations portées contre lui.

Le Hamas a-t-il tenté de faire taire les femmes otages victimes de violences sexuelles ? Un responsable américain a estimé lundi 4 décembre, que les militants du mouvement islamiste palestinien avaient probablement renoncé à libérer les femmes otages, de peur qu’elles parlent publiquement des violences sexuelles qu’elles auraient subies.

Dans le cadre de la trêve, de nombreux otages ont été libérés en échange de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Les combats ont repris vendredi après la rupture de la pause, avec au moins 137 otages toujours détenus à Gaza, selon l'armée israélienne.

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« Ils ne veulent pas que ces femmes puissent parler »

« Il semble que l'une des raisons pour lesquelles ils ne veulent pas libérer les femmes otages, et la raison pour laquelle cette trêve a échoué, c'est qu'ils ne veulent pas que ces femmes puissent parler de ce qui leur est arrivé pendant leur détention », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Département d'État, Matthew Miller.

Le même jour, le Hamas a qualifié de « mensonges » les allégations selon lesquelles des  « viols » et violences sexuelles auraient été commis lors de l’attaque du 7 octobre en Israël, dans un communiqué publié sur Telegram.

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