Harcèlement moral et sexuel : le signalement de Rachida Dati à l’encontre de Gilles Le Gendre classé sans suite

La maire du VIIe arrondissement a mis en cause le député LREM pour des faits supposés de harcèlement sexuel et moral et de non-dénonciation de délits.

Affaire classée en une semaine. Mardi 30 mai, Rachida Dati signalait Gilles Le Gendre à la justice pour « harcèlement sexuel et moral ». Mardi 7 juin, le signalement est classé sans suite. « Faute d’infraction », pour les faits qualifiés de non-dénonciation de délits ou crimes et de destruction de preuve ; « faute d’avoir reçu une plainte » quant aux soupçons de harcèlement moral et sexuel.

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Le maire du VIIe arrondissement portait les accusations d’une ancienne collaboratrice parlementaire, dénonçant le « comportement inapproprié » du député LREM quand il présidait le groupe En Marche à l'Assemblée de 2018 à 2020.

En pleine bataille pour les législatives

Rachida Dati s’est également appuyée sur plusieurs articles de presse et un communiqué syndical de collaborateurs parlementaires, accusant Gilles Le Gendre d’avoir eu connaissance de « cas précis de harcèlement moral et sexuel à l’Assemblée nationale », sans les dénoncer.

Ce signalement intervient en pleine bataille des législatives dans les quartiers huppés de Paris : Gilles Le Gendre est candidat à sa réélection dans la 2ème circonscription de la capitale et Rachida Dati est maire LR du VIIe arrondissement. « À quelques jours d'une élection dans une circonscription dont je suis le député sortant et elle, l'une des maires, soutien de l'un de mes concurrents, il est facile...

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