Harcèlement ou agression sexuelle à la plage : une Française sur deux en a déjà été victime

Une étude menée par l’IFOP, l’agence FLASHS et le site VoyageAvecNous.fr démontre que la plage n’est pas un lieu sécurisé pour les femmes, encore moins si elles pratiquent le topless.

À l’occasion de la journée mondiale du topless qui a lieu samedi, l’IFOP dévoile ce jeudi 24 août les résultats d’une étude menée auprès des Françaises. Dans cette étude, on apprend que la plage, lieu numéro un du topless, est « le théâtre de comportements déplacés et dangereux » pour les femmes.

Ainsi, 27% des femmes interrogées affirment avoir déjà « subi des atteintes à caractère sexuel (exhibition, attouchements, menaces…) sur des sites balnéaires ». Moqueries, regards insistants… 49% des interrogées disent avoir déjà été victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles « sur les plages ». Une pression ressentie par 65% des femmes de moins de 30 ans.

44% des femmes pratiquant le topless ont été agressées sexuellement

La part de femmes pratiquant le topless est particulièrement concernée par ces agressions ou atteintes à caractère sexuel. « 64% d’entre elles disent avoir été harcelées et 44% agressées sexuellement. »

Face à ces insécurités, 46% des femmes interrogées admettent mettre en place « des stratégies d’évitement lorsqu’elles se rendent à la plage ». Entre autres, 22% renoncent totalement à aller à la plage sans être accompagnées.

Cette insécurité s’observe lorsque l’on compare le pourcentage de femmes adeptes du topless. « Chez les françaises âgées de moins de 50 ans, seulement 25% enlèvent le haut du maillot habituellement ou occasionnellement...

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