Harcèlement scolaire : le doute des syndicats sur le questionnaire à destination des élèves

Le gouvernement français a lancé un questionnaire d'auto-évaluation sur le harcèlement à l'école pour les élèves de CE2 à la terminale. Objectif de cette mesure ? Lutter contre le harcèlement scolaire, tout en recueillant des informations sur l'expérience de chaque élève. Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation national, a annoncé que le questionnaire serait proposé entre le 9 et le 15 novembre, sur un créneau de deux heures banalisées. Le dispositif est déployé dans tous les établissements scolaires français, pour “libérer la parole”. Un moyen de mieux comprendre l'ampleur du harcèlement dans les écoles, alors que les témoignages d’enfants qui en sont victimes font l’actualité.

Un questionnaire trop long et complexe ?

Le formulaire proposé par le gouvernement comprend plusieurs dizaines de questions, qui couvrent des sujets tels que la peur d'aller à l'école à cause du harcèlement ou des actes d'intimidation. Parmi les différentes interrogations, on peut notamment lire “As-tu peur d'aller au collège à cause d'un ou plusieurs élèves ?” ou encore “Est-ce qu'un ou plusieurs élèves te rabaissent ou t'humilient ?" Les élèves sont invités à évaluer la fréquence de ces incidents sur une échelle de 1 à 4, allant de "jamais" à "très souvent". Le questionnaire est entièrement anonyme, pour permettre à chacun de s’exprimer librement. Il n'est pas obligatoire.

...

Lire la suite