Histoire d’une pièce : l’épopée pas si tranquille du justaucorps

Icône de la mode sportive et de la performance, le justaucorps est un vêtement qui fascine autant qu’il divise. À l’heure des Jeux olympiques de Paris, pleins feux sur cette pièce iconique.

Le justaucorps, symbole de l'élégance sportive et de la danse, traverse les époques avec une grâce inégalée. Conçu au XIXe siècle pour les acrobates masculins, il doit son nom en anglais ("leotard") à l'acrobate français Jules Léotard. Conçu pour révéler le corps et offrir une liberté de mouvement, ce vêtement moulant gagne en popularité. Ce n'est qu'à partir des années 50 que les acrobates féminines et artistes de cirque commencent à l’adopter, suivies par les gymnastes qui abandonnent shorts et jupettes pour ce body.

Les années 70-80 marquent un tournant décisif avec l’essor de l’aérobic et du disco, propulsant le justaucorps dans une nouvelle ère, avec des tons fluo et pailletés. Bretelles fines ou larges, encolure américaine, col montant, manches courtes, avec ou sans jupe intégrée, à strass… Aujourd’hui, le justaucorps est décliné en une multitude de styles, permettant à chaque gymnaste de trouver celui qui le représentera le mieux en compétition.

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Le justaucorps sous le feu des critiques

Malgré sa place emblématique dans la gymnastique, le justaucorps ne fait pas toujours l’unanimité. On lui reproche de sexualiser le corps des athlètes féminines. Pour y remédier, des règles strictes ont été établies en 1992 : les décolletés ne doivent pas dépasser la ligne du soutien-gorge, et...

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