La honte et l’isolement augmentent les chances de développer une dépression

D’après une récente étude, avoir honte et s’isoler en conséquence feraient partie des schémas communs qu’on développe très tôt dans la vie et qui favoriseraient la dépression.

En France, une personne sur cinq a souffert ou va souffrir d’une dépression. À l’échelle mondiale, on parle même de 300 millions de personnes touchées, ce qui en fait le premier facteur de morbidité et d’incapacité. Et depuis le début de la pandémie et des restrictions sanitaires, les chiffres sont loin de s’améliorer, au contraire. Les conséquences de la crise sur la santé mentale ne sont plus à prouver et les cabinets des psychologues restent désespérément bondés.

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Des scientifiques se sont donc intéressé·es aux sources de la maladie. Grâce aux recherches, on sait maintenant que la honte toxique et l’isolement qui en découle sont les deux plus gros facteurs de troubles dépressifs.

La honte, un sentiment toxique qui rend dépressif

L’étude a montré que la dépression trouvait racine dans différents schémas négatifs, comme l’extrême abnégation, la peur de l’abandon, la recherche d'approbation, la méfiance, le pessimisme, mais aussi la honte et l'isolement social. C’est justement à ces derniers que les chercheur·euses se sont particulièrement intéressé·es.

Selon elles et eux, les personnes atteintes de dépression auraient tendance à agir comme s’ils et elles n’étaient pas à leur place, étaient défectueux·ses, mauvais·es ou invalides. En conséquence, ces personnes auraient tendance à ruminer...

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