Horlogerie : records de finesse à Genève
Après des décennies de montres aussi épaisses que des steaks hachés dans lesquelles les marques horlogères empilaient les modules à complications comme on ajoute des ingrédients dans un club-sandwich, il semblerait que les manufactures reviennent à une proposition plus mesurée. En chef de file de ce renouveau de la montre de luxe pouvant passer sous une manche de chemise, l’Italien Bulgari qui a lancé la collection Octo Finissimo il y a dix ans.
« En tant que joaillier romain, nous n’avions aucune racine dans le sport ni dans l’aviation ni dans la plongée sous-marine, nous voulions créer une montre qui associe le design italien à une prouesse horlogère, confie Fabrizio Buonamassa, directeur créatif de l’horlogerie. On aime l’esthétique de la mécanique et la mécanique de l’esthétique, c’est comme cela que l’Octo Finissimo est née, de la recherche de la finesse horlogère contemporaine. » Non content d’avoir enregistré huit records mondiaux en une dizaine d’années, Bulgari en ajoute un neuvième avec l’Octo Finissimo Ultra, une montre mécanique d’à peine 1,7 millimètre d’épaisseur, soit celle d’une pièce de 2 centimes d’euros… Et cerise sur le gâteau, la précision de cette sylphide est certifiée chronomètre par le COSC.
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Le tourbillon le plus plat au monde est signé Piaget. © DR
Au salon Watches and Wonders, Piaget, le spécialiste des calibres extra-plats, connu notamment pour son fameux calibre 9P développé en 1...
