Humain le jour, bête féroce la nuit : les secrets du loup-garou

Les premières références au loup-garou remontent à l'Antiquité grecque. Pendant toute cette période, d'anciennes légendes racontent que des hommes et des femmes se transforment en une créature semblable à celle d'un loup féroce à la nuit tombée, et retrouvent leur apparence humaine au lever du jour. C'est ce qu’on appelle la lycantrophie. Le terme vient de Lycaon, cruel roi d’Arcadie de la mythologie grecque, que Zeus change en loup pour le punir de lui avoir fait manger de la chair humaine à l'occasion d'un banquet.

Le terme de loup-garou, "warou" signifiant littéralement "homme-loup" en vieux français, se développe au Moyen-Age. On le retrouve notamment dans les Lais (ou poèmes), un recueil de 12 récits écrits par la poétesse Marie de France au XIIème siècle. L'un d'eux, le Bisclavret (nom breton du loup-garou) raconte l'histoire d'un baron atteint de lycanthropie... Mais contrairement à d'autres figures de loups-garous célèbres durant tout le Moyen-Age, celui-ci ne dévore pas d'êtres humains, s'attaquant uniquement aux bêtes sauvages.

Les loups-garous existent-ils vraiment ? La population du Moyen-Age en est convaincue ! Pendant des siècles, on croit à l’existence de ces êtres malfaisants, humains le jour et transformés en bête féroce à la faveur d’une d’une pleine lune, d’un élixir ou d'une morsure de loup-garou... A tel point que de nombreux individus sont jugés et reconnus coupables de lycanthpopie ! L'histoire la plus célèbre est celle de Gilles Garnier, ermite du côté (...)

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