Hygiène intime : 68% des femmes ressentent (encore) une gêne pour en parler, et ce n'est pas sans conséquence
Selon une nouvelle étude, l'hygiène intime reste un sujet assez difficile à aborder pour de nombreuses femmes. En plus de susciter de la gêne, cela aurait certaines conséquences non négligeables.
La toilette intime consiste à laver la "zone du périnée", comme l'explique l'Assurance maladie. Celle-ci comprend la vulve, l'orifice de l'urètre, l'entrée du vagin et l'anus. Cette étape quotidienne est primordiale afin d'éviter les bactéries et les infections. En parler reste pourtant encore un tabou pour de nombreuses femmes : c'est le constat dressé par une nouvelle enquête* menée par l'institut de sondages Ifop pour la marque Hydralin.
68% des femmes ressentent une gêne à l'idée de parler de toilette intime
Il en ressort tout d'abord que 68% des Françaises estiment que les sujets qui sont liés à l'hygiène intime sont "embarrassants à aborder", et ce que ce soit avec leurs proches ou avec un professionnel de santé. Cette proportion est particulièrement élevée chez les jeunes femmes, puisqu'elles sont 60% à être "gênées" à l'idée de discuter d'un désagrément avec un médecin.
Ce sentiment n'est pas sans conséquence : en effet, près de 41% des personnes interrogées qui n'osent pas en parler indiquent avoir "déjà retardé des consultations avec des professionnels de santé". L'appréhension la plus forte que les femmes peuvent ressentir concerne notamment l'odeur de la vulve, qu'elles jugent "malodorante". La toilette intime étant extrêmement importante, n'hésitez jamais à en échanger à ce sujet avec votre gynécologue ou tout autre professionnel de santé.
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