Hypnotisant : des images de cerveau 64 millions de fois plus précises qu'avant !

Une nouvelle technique d’imagerie a été mise au point par des équipes américaines de l'université Duke : elles ont associé une IRM 9,4 teslas à la microscopie par feuillet de lumière. Résultat : des images de cerveau d’un rongeur 64 millions de fois plus nettes qu’avec une IRM classique. Bluffant de précision.

Première en imagerie. Jamais à ce jour un cerveau (ici de souris) n’avait été aussi précisément visualisé. La preuve avec un travail de la Duke University tout récemment parue dans la revue Pnas. Cette publication arrive de fait à un moment bien précis, la date du 50e anniversaire de la première imagerie par résonance magnétique (IRM).

Des images 64 millions de fois plus nettes

Véritable tour de force technique, il s’agit ici d’images obtenues par IRM de la plus haute résolution jamais obtenue du cerveau de rongeur, précisent les auteurs en introduction de leur travail. Tout y est en effet extrêmement précis, ultra fin et détaillé, les images étant 64 millions de fois plus nettes que celles obtenues avec les IRM classiques. Le résultat est bluffant de précision et de résolution.

Cette IRM montre des tranches horizontales du cerveau d'une souris avec les données de connectivité se déplaçant de haut en bas à travers le cerveau. Crédits : Duke Center for In Vivo Microscopy

Pour cela, les chercheurs ont utilisé une IRM 9, 4 Tesla et l’ont associée non seulement à un ordinateur ultra-puissant, mais aussi à une autre technique optique, dite la microscopie à feuillet de lumière, une approche qui permet de visualiser en trois dimensions des structures biologiques et des organismes dans des conditions qui préservent leur intégrité tridimensionnelle.

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Une meilleure compréhension des maladies neurodégénératives

Grâce à cette combinaison originale, les chercheurs sont parvenus à scruter la microscopie du cerveau d'une manière jamais possible auparavant, avec en plus une approche dynamique, permettant de voir comment le cerveau change et évolue avec le temps.

Pour les scientifiques, les applications de cette approche en médecine humaine permettront à terme une meilleure compréhension des modèles animaux et cellulaires des pathologies neurodégénératives (Parkinson, Huntington, Parkinson…).[...]

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