Il cherche des femmes sur Tinder afin de créer des œuvres d’art à partir de leur vagin

Tous les membres de Tinder ont des objectifs différents. Certaines personnes recherchent des relations sérieuses alors que d’autres veulent juste trouver quelqu’un avec qui s’amuser.

Mais Davide, un des membres du site, est lui à la recherche de conquêtes vraiment particulières : des femmes qui acceptent d’avoir leur vagin peint par ses soins.

Davide Di Votti, 34 ans et artiste de Vienne, a confié avoir utilisé l’appli de rencontres afin de trouver six modèles pour son projet de peinture corporelle qui consiste à prendre des empreintes de vagin.

“Les gens disent que Tinder est le lieu idéal pour trouver des gens, et j’ai donc créé un profil sur Tinder en précisant ce que je recherchais”, explique-t-il.

“J’ai été assez surpris des résultats”.

“Il y a tout un tas de modèles, des filles minces et voluptueuses, des filles d’une vingtaine ou d’une quarantaine d’années, bref tous types d’âges et de tailles. C’était important pour moi d’avoir accès à des modèles variés, et toutes les femmes étaient particulièrement différentes”.

“Le message pour moi consiste à dire que toutes les filles sont des filles”.

La séance artistique en elle-même se déroule dans son appartement de Vienne, où il invite les modèles après une première rencontre autour d’un café.

Il confie à propos du processus : “[Les modèles] arrivent, prennent une douche, se détendent, et la manière dont l’empreinte est prise dépend de chacune”.

“J’utilise des techniques différentes”.

“Elles s’assoient et écartent les jambes, et je dois placer de la peinture sur leur vagin. La manière dont nous obtenons l’empreinte varie toujours”.

“Pour certaines, je place la toile à tel endroit, pour d’autres à un autre, certaines préfèrent placer la toile sur le dossier du canapé avant de s’asseoir dessus”.

Quand au choix des matériaux, Davide Di Votti confie qu’il prend soin d’utiliser des peintures qui ne présentent pas de danger pour les zones génitales délicates.

“J’ai effectué des recherches sur les peintures corporelles professionnelles. Je ne voulais pas finir avec un procès en cas de réaction allergique”.

“J’ai choisi des sortes qui ne sont pas dangereuses. On effectue des tests sur les mains en premier”.

Dans la famille des nouvelles bizarres : la semaine dernière, un homme a fait la une en affirmant qu’il restait en bonne santé en inspirant sa propre urine par le nez.

Sam Cohen, 41 ans, verse une tasse d’urine dans ses narines dès qu’il se rend aux toilettes. Il surnomme ce breuvage fait maison “Auryn”, ce qui signifie “doré” en celte.

Francesca Specter