Il a eu la mauvaise idée de comparer les genoux égratignés aux règles douloureuses, et les internautes ont tout naturellement réagi

Un homme affirme que les règles douloureuses ne font pas aussi mal que les genoux égratignés, et les réactions sont bien évidemment vives [Photo: Getty]
Un homme affirme que les règles douloureuses ne font pas aussi mal que les genoux égratignés, et les réactions sont bien évidemment vives [Photo: Getty]

Un homme s’est attiré les foudres d’internet en affirmant que des genoux égratignés faisaient plus mal que les règles menstruelles.

L’homme qui est resté anonyme a publié une photo d’un footballeur en train de glisser sur ses genoux ainsi qu’une image de ses genoux égratignés afin de comparer ce type de douleur à celle ressentie par les femmes lorsqu’elles ont leurs règles.

“Tant que les femmes ne ressentent pas ça, je ne veux pas attendre parler des règles douloureuses”, a-t-il confié.

Tant que les femmes ne ressentent pas ça, je ne veux pas attendre parler des règles douloureuses.

Twitter a bien évidemment réagi, et le tweet a déjà réuni plus de 11 000 réactions, bon nombre de la part de femmes qui avaient leur mot à dire à propos de cette comparaison étonnante.

pas d’utérus, pas d’opinion.

J’avais 8 ans quand je me suis égratignée les genoux pour la première fois. 20 ans plus tard, j’ai encore la cicatrice. Au lycée, j’ai reçu une pointe dans le dos. Je me suis cassée le pouce, je me suis brûlée… Mais AUCUNE de ces douleurs n’arrivent à la cheville de la douleur que je ressens quand j’ai mes règles. J’ai même déjà perdu connaissance. Désolée, mais tu es une brêle.

Forme mineure de travail” est une bonne manière de la décrire. Le vrai travail est associé à des douleurs d’une grande intensité, car le corps de la femme se déchire de l’intérieur. Les hanches s’écartent lentement sur plusieurs heures, et le canal vaginal est à deux doigts de se déchirer à force de s’étendre. Les hommes ne pourraient pas supporter ça.

C’est en fait considéré comme une forme mineure de travail. Nos hanches s’écartent légèrement, un peu comme lorsque nous entrons dans la phase de travail. Certaines crampes que nous ressentons proviennent également de petites contractions, pas uniquement de l’utérus qui coupe l’irrigation sanguine. Donc. Yep.

Déjà, faire du sport est un choix, contrairement aux règles… Ensuite…

ps : je sais que la femme sur la dernière photo est une joueuse de rugby, mais c’est quand même une athlète donc 🙂

Cerise sur le gâteau, certaines personnes pensent que les genoux égratignés qu’on peut voir à droite sont ceux d’une femme.

Ses genoux à elle. La photo à droite est une photo de femme.

Certains stéréotypes et le manque de connaissances au sujet des règles sont parfois effrayants, mais un récent sondage a révélé que les hommes en savaient finalement plus qu’on ne le pensait sur le cycle menstruel de la femme.

Il faut donc rendre à César ce qui appartient à César, car un sondage confirme que les hommes ont finalement pas mal de connaissances dans le domaine.

L’entreprise pharmaceutique Teva a interrogé 5 000 hommes hétérosexuels de 12 pays différents en Europe afin de découvrir ce qu’ils savaient à propos du cycle menstruel.

Et ils semblent en connaître un bout.

L’année dernière, des médecins ont confirmé que les règles pouvaient être aussi douloureuses qu’une crise cardiaque ou une migraine.

Les médecins appellent cela la dysménorrhée, mais les douleurs parfois particulièrement intenses peuvent varier d’une femme à l’autre.

Certaines femmes ont la chance de ne pas souffrir de règles douloureuses, mais 9 femmes sur 10 souffrent de crampes et entre 30 et 50 % souffrent de dysménorrhée.

Certaines femmes sont davantage touchées par les symptômes du syndrome prémenstruel pour une raison.

Tout dépend des connexions du cerveau, d’après Dr Louise Newson, médecin généraliste et directrice régionale du Primary Care Women’s Health Forum.

“Certaines femmes sont davantage sensibles aux changements hormonaux du cerveau que d’autres”, a-t-elle confié à Yahoo UK.

“Les femmes qui souffrent du syndrome prémenstruel se sentent généralement plus mal lorsque leurs taux d’œstrogène sont faibles, généralement avant leurs règles”.

Marie Claire Dorking