IMC : peut-on vraiment s'y fier ?

Vrai. L’IMC est utilisé par le corps médical depuis les premières recommandations sur l’obésité de l’Organisation Mondiale de la Santé en 1997. Le calcul est le suivant : poids en kg / taille² en m. Ainsi, si vous mesurez 1,65 m et pesez 57 kilos, votre IMC est égal à (1,65 x 1,65) divisé par 57, soit 20,9. Voici les seuils définis par l'OMS :

Vrai et Faux. Les statisticiens ont remarqué qu’à l’échelon d’une population, plus l’IMC est élevé, plus le risque de développer diverses affections (diabète de type 2, hypertension, maladies cardio-vasculaires…) est important. A l’échelon individuel, ce n’est pas toujours vrai pour les personnes en surpoids : on peut très bien avoir un IMC de 26 ou 27 et être en bonne santé. En revanche, un IMC supérieur à 30 a le plus souvent des conséquences, au moins sur les articulations ou le retour veineux.

Vrai. L’impact négatif du surpoids sur la santé existe surtout si la mesure de la composition corporelle – par impédancemétrie - révèle une proportion faible de masse musculaire (masse maigre inférieure à 60% pour les femmes, 70% pour les hommes) et élevée de masse grasse (supérieure à 30% pour les femmes, 25% pour les hommes). En outre, tandis que les kilos superflus localisés sur les fesses ou les cuisses sont sans danger, ceux qui s’accumulent autour du ventre augmentent le risque cardio-vasculaire. Il faut s’en inquiéter dès que le tour de taille dépasse 80 cm chez les femmes, 94 cm chez les hommes.

Vrai et faux. Notre poids est programmé génétiquement (...)

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