Impôts : Quels avantages fiscaux pour les aidants familiaux ? Trois options à connaître
L’obligation alimentaire qui nous engage à aider nos parents, grands-parents et beaux-parents ouvre aussi droit à des avantages fiscaux. Le point avec la Direction générale des finances publiques.
Scénario n° 1 : vous soutenez financièrement votre parent
BONUS FISCAL : déduction de la pension alimentaire
Si vous donnez un coup de pouce ponctuel ou régulier à l’un de vos ascendants (parent, grand-parent, beau-parent), vous pouvez déduire vos débours de vos revenus pour leur valeur réelle, sans limitation de montant. Certaines conditions doivent toutefois être réunies. Premièrement, votre parent doit être dans le besoin, c’est-à-dire que ses revenus, trop faibles, ne lui permettent pas de couvrir ses dépenses essentielles de la vie courante. Deuxièmement, vous devez être en mesure de justifier (relevé bancaire, avis de virement ou de prélèvement, copie de chèque...) la réalité de vos dépenses, qui peuvent prendre la forme de versements sur le compte de votre proche ou de règlement de dépenses (factures de frais de santé, d’hébergement en Ehpad...). Toutefois, si vous n’êtes pas imposable, cet avantage n’aura aucun impact pour vous. Vous aurez alors plutôt avantage à financer en priorité des heures de ménage ou d’aide de vie, qui, elles, ouvrent droit à un crédit d’impôt (voir scénario n° 3).
● L’astuce : Plutôt que de verser une somme d’argent à votre parent pour qu’il acquitte ensuite la facture de son hébergement en Ehpad, l’administration fiscale vous autorise à régler directement l’établissement si votre ascendant perçoit de très faibles ressources. Dans ce cas, il n’aura pas à...