Incontinence par impériosité - Symptômes, causes et solutions

L’incontinence urinaire, qui se définit comme la perte involontaire d’urine, est un trouble fonctionnel qui touche près de 3 millions de français. Et majoritairement les femmes, entre 25 et 40% des patients. Parmi les différentes formes, l’incontinence par impériosité, l’une des plus fréquentes. On fait le point sur cette forme d’incontinence.

Le maintien de la continence urinaire est très largement corrélé au fonctionnement normal des différents éléments qui composent l’arbre urinaire : vessie, sphincter, plancher périnéal, urètre, vagin… Lorsque le système est efficient, la cavité vésicale se remplit d’urine à basse pression et l’urètre reste tendu afin de maintenir le liquide en place. Ce n’est qu’au cours de la miction que ces deux états vont s’inverser : la pression urétrale baisse et la vessie se contracte pour évacuer les urines. Dans le cas de l’incontinence par impériosité, la vessie va avoir tendance à subir des contractions imprévisibles. En outre, la capacité du muscle vésical à se laisser tendre par l’accumulation de liquide sans que la pression intravésicale (compliance vésicale) baisse va être limitée. L’association de ces dysfonctionnements conduit à des envies impérieuses d’uriner. La fuite urinaire se produit lorsque la pression exercée au sein de la vessie surpasse celle d’un sphincter qui, par ailleurs, ne présente aucune anomalie.

Comme la majorité des autres formes, l’incontinence par impériosité se manifeste par des fuites urinaires survenant, dans ce cadre, (...)

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