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Index égalité au travail : des progrès et des mauvais élèves

De plus en plus d'entreprises respectent l'obligation de publier leur index d'égalité professionnelle femmes-hommes, mais une cinquantaine d'entre elles obtiennent pour la troisième année une très mauvaise note qui les expose à des pénalités.

Certaines entreprises portent le même bonnet d’âne depuis trois ans. Lundi, le ministère du Travail a publié un bilan sur l’index d'égalité professionnelle femmes-hommes. Depuis 2019, les entreprises de plus de 250 salariés ont l'obligation de publier leur note globale sur 100. Pour les entreprises de 50 à 250 salariés, l'obligation date de mars 2020. Même si de plus en plus d’entreprises respectent l’obligation de rendre public leur index, certaines obtiennent encore une très mauvaise note.

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Cette note comprend cinq critères : l'écart de rémunération femmes-hommes, l'écart dans les augmentations annuelles, l'écart dans les promotions, les augmentations au retour de congé maternité et enfin la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l'entreprise. Cette année, 70% des entreprises de plus de 50 salariés ont publié leur note contre 59% l'année dernière.

Havas Voyages et Foncia, les entreprises les plus mal notées

En dépit de la crise, « les entreprises ont été au rendez-vous et plus nombreuses à avoir renseigné leur indicateur dans les délais », s'est réjouie la ministre du Travail, Elisabeth Borne, lundi sur RTL. Mais « ça progresse insuffisamment », a-t-elle tempéré, citant une note moyenne qui monte seulement de 84 à 85 sur 100, et soulignant que seules 2% des entreprises obtiennent la note de 100. Cela veut dire que « 98% des...

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