Indoor cycling : voici pourquoi il ne faut pas forcer lors de son premier cours

Une salle plongée dans le noir, de la musique à fond et la voix d’un coach qui hurle des consignes tout en motivant ses troupes… Voici le principe d’un cours d’indoor cycling, ou plus communément du cyclisme en salle. En France, le nombre de cours proposés explose. Et pour cause : le vélo d’intérieur permet à la fois d’améliorer son endurance, de faire travailler son cardio et de fondre, avec près de 500 calories brûlées lors d’une séance de 45 minutes.

En théorie, la pratique n’est pas dangereuse : discipline sans impact, le vélo est largement recommandé pour tous. Or, dans le cadre d’un cours, cette pratique va se révéler particulièrement intense, parfois trop pour certains. “Lors d’un effort intense, de la myoglobine est libérée des muscles dans le sang : le muscle s'abîme et libère ce composé, qui va atteindre les reins et les bloquer. C’est ce qu’on appelle la rhabdomyolyse”, indique le Dr Isabelle Tostivint, néphrologue à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Une affection que l’on pensait jusqu’alors principalement réservée aux ultra traileurs qui ne s’écoutent souvent pas, sur des efforts prolongés de très longue durée pendant lesquels ils prennent des anti-inflammatoires ou consomment des protéines, ce qui force considérablement sur les reins.

Mais depuis quelques années, de nouvelles alertes ont été lancées : de plus en plus de personnes, et notamment des jeunes femmes sont touchées par une rhabdomyolyse après une séance d’indoor cycling. Cette affection n’entraîne d’abord pas (...)

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