Infection à HPV (papillomavirus) : transmission, symptômes, traitements
Chaque année, le HPV est responsable de plus de 3000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus et de plus de 1000 décès. "D’autres parties du corps peuvent également être touchées par des lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses, prévient d’emblée, Sophie Wylomanski, chirurgien gynécologique. Il est ainsi possible de développer des lésions au niveau anal (2000 cas par an) ; au niveau de l’oropharynx (1700 cas par an), ainsi qu’au niveau du vagin, de la vulve et du pénis." Bref : quelle que soit notre sexualité, nous sommes tous concernés par le HPV.
Les papillomavirus ou "Human papillomavirus" (HPV) forment une grande famille de virus qu’on retrouve principalement sur la peau et les muqueuses. Si près de 200 virus ont été identifiés au sein de ce groupe, seule une douzaine d’entre eux sont dits "oncogènes" c’est-à-dire qu’ils peuvent entraîner des lésions cancéreuses.
Le HPV est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. "On considère que 80 % des hommes et des femmes sexuellement actifs vont l’attraper, confirme le Dr. Sophie Wylomanski. Chacun peut être exposé à une infection à HPV qu’importe le sexe, le genre ou bien le type de sexualité."
Il n’existe aujourd’hui aucun traitement curatif contre le HPV. Seule la vaccination permet de prévenir l’infection et de réduire la circulation du virus.
Le HPV s’attrape par contact prolongé des muqueuses ou de la peau, principalement lors des rapports sexuels avec ou sans pénétration. "Les préservatifs protègent imparfaitement (...)