Infections à méningocoques à Rennes : “Si on voit ça c’est très dangereux !” : ces symptômes qui doivent alerter, expliqués par une spécialiste
En France, une recrudescence de cas d’infections invasives à méningocoques dont celles liées au sérogroupe B a été observée au cours de la saison 2024-2025 avec un nombre particulièrement élevé de cas en janvier 2025, comparativement à janvier 2024.
En cause ? Un hiver où le virus de la grippe a particulièrement circulé, comme l’explique Sandrine Bourdoulous, microbiologiste et dirfectrice de recherche CNRS à l’Institut Cochin, au micro de France Inter ce jeudi 6 mars. “La bactérie réside dans la gorge donc tout ce qui fragilise la muqueuse de la gorge va faciliter la propagation de la maladie, cela explique que l’on a souvent une concordance entre les événements de grippe et les infections à méningocoque.”
Et la métropole de Rennes est particulièrement concernée par cette situation. Depuis décembre, l’ARS Bretagne est ainsi intervenue autour de plusieurs situations d’infections invasives à méningocoques de type B, avec des investigations menées dans deux foyers : un premier groupe avait été identifié en décembre puis de nouveau en février au sein de la Rennes School of business. Puis dans une famille, une adolescente de 18 ans était décédée début février. Les analyses menées par l’ARS ont révélé qu’une seule et même bactérie est responsable de ces cas : celle du groupe B. Rappelons qu'en France, il y a des méningocoques de groupe B, C, W et Y.
Afin de protéger des formes graves la population la plus exposée, les autorités sanitaires mènent une campagne de vaccination depuis le (...)