Infertilité et chimiothérapie : de nouvelles pistes pour (mieux) comprendre les effets indésirables du traitement

En France, près de 3.3 millions de personnes sont concernées par l’infertilité. Elle touche aussi bien les hommes que les femmes et est en constante évolution ces dernières années. Environ un couple sur huit consulte en raison de difficultés à concevoir un enfant, et jusqu’à 25% de ces cas d’infertilité restent inexpliqués. On en connaît néanmoins différentes causes qui peuvent être médicales, génétiques ou encore environnementales. Et l'une de ces causes connues pourrait être la chimiothérapie.

Dans une nouvelle étude, dont les résultats ont été publiés dans le journal Advanced Science ce 18 avril 2022, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Clermont Auvergne se sont penchés sur un récepteur, appelé TGR5, et que l’on retrouve sur les cellules germinales masculines, à l’origine de la production de gamètes. Leur objectif : mieux comprendre le rôle de ce récepteur dans l’infertilité causée par une exposition à la chimiothérapie. Et selon l'Inserm, la question est urgente : grâce aux progrès des traitements contre le cancer, bon nombre de survivants vont être concernés par ces problèmes d’infertilité.

Très étudié dans le cas des maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité, ce récepteur est également, selon d’anciens travaux de l’équipe de recherche, présent au niveau des cellules germinales. Activés sur des souris qui mimaient une maladie hépatique, ces récepteurs étaient associés (...)

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