Infirmières scolaires : Elles dénoncent un système à bout de souffle

Des centaines d’infirmières scolaires se sont réunies suite à l’appel des deux principaux syndicats de la profession, ce mardi 23 mai, à Paris. Dans leur ligne de mire, un manque de moyens et de personnel qui les empêche d’exécuter leurs missions.

Une médecine scolaire sur le point de s’effondrer. Les principaux syndicats des infirmières scolaires ont appelé à une marche blanche, ce mardi 23 mai, pour « sauver la santé à l’école ». Résultat : environ 350 infirmières scolaires sont descendues dans la rue pour l’occasion. Elles demandent la création de 15 000 postes, une revalorisation salariale, une formation spécifique assurée par un master et le maintien de la médecine scolaire parmi les compétences de l'État.

Des missions qui « explosent »

« Avant, l'infirmière scolaire était quasi invisible, les élèves ne la connaissaient pas. Aujourd'hui, les missions ont explosé, il y a beaucoup de prévention, de dépistage en plus du suivi des élèves qui, depuis la deuxième vague du Covid, vont globalement très mal », a témoigné Patrice Charroy, 57 ans, infirmier de l'Éducation nationale dans un lycée professionnel du Loiret. Face à l’augmentation des demandes, les moyens humains se réduisent à peau de chagrin.

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Un système de santé scolaire en déliquescence, voilà comment le rapport d’information de la commission des finances sur la « médecine scolaire et la santé à l’école » présentait la situation, le 10 mai dernier, lors de sa présentation devant l’Assemblée nationale par le...

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