Inflation rose : quand les produits féminins sont plus chers que les produits masculins

Dans les supermarchés ou dans les magasins de vêtements, tous les produits semblent être devenus des victimes de l'inflation ces derniers mois. Mais selon une étude Suisse publiée par le média NZZ am Sonntag en collaboration avec le comparateur en ligne Comparis, ce sont les produits genrés féminins qui sont les plus touchés... On appelle ce phénomène la « pinkflation » ou l'inflation rose.

Vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais l'inflation a aussi attaqué le milieu du prêt-à-porter. Chaussettes, pull, chaussures, ou pantalons, tous y passent, ou presque. Mais quand on y regarde de plus près, ce sont bien les produits genrés féminins qui sont les plus touchés. Une étude Suisse publiée par le média NZZ am Sonntag, en collaboration avec le comparateur en ligne Comparis, a appuyé cette constatation en dévoilant que « le prix des vêtements pour femmes avait augmenté de 6,5% depuis 2000, contre seulement 0,3% pour les hommes » (cf. Le Parisien). « Chez Leclerc, par exemple, un client a fait remarquer, sur les réseaux sociaux, que les chaussettes de tennis étaient à 3,11 euros le lot au rayon homme tandis qu’elles étaient à cinq euros au rayon femme », rapportait le site Conso globe.

Si ce phénomène reste encore assez méconnu de tous, il porte malgré tout un nom bien distinctif : la pinkflation ou l'inflation rose. Pour de nombreuses associations, ce phénomène est associé à une forme de sexisme au niveau du marketing de certaines marques. Il y a quelques années, l'association Georgette Sand avait lancé une pétition pour mettre en lumière la réalité que certains produits, d'hygiène notamment, étaient touchés par une « taxe rose ».

À découvrir également : Et si vous évaluiez l'impact de l'inflation sur votre porte-monnaie grâce à un simulateur ?

Des augmentations justifiées en partie

Entre...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi

VIDÉO - La masturbation peut aider à soulager les douleurs liées aux règles