Interpol fait appel au grand public pour résoudre 22 « cold cases »

L’organisation intergouvernementale Interpol met en place un dispositif inédit pour identifier les corps de vingt-deux femmes. L’objectif est de faire avancer des « cold cases » qui s’étalent sur des décennies.

Une telle campagne à destination du grand public est une mesure inédite pour Interpol. L’organisation intergouvernementale a fait appel, ce mercredi 10 mai, à la population pour identifier les corps de vingt-deux femmes retrouvés sur plusieurs décennies en Allemagne, Belgique et aux Pays-Bas. Objectif, faire avancer des affaires non résolues. Baptisé « Identify Me », le dispositif pourrait être étendu à d'autres affaires.

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D’un cadavre de femme découvert sur un parking d’autoroute aux Pays-Bas en octobre 1976 à celui d’une autre victime retrouvée en 2019 dans un parc communal en Belgique, ces affaires ont toutes un point commun. Les corps n’ont jamais pu être identifiés, pour la plupart, par les autorités. Les femmes assassinées n’étaient pas originaires du pays, selon le communiqué officiel d’Interpol. « Il est possible que ces corps aient été déposés là où ils ont été trouvés pour rendre plus difficile l'enquête criminelle », théorise l'organisation internationale de coopération policière.

Des éléments de l’enquête mis à disposition sur les réseaux sociaux

Interpol prévoit de publier sur son site internet et ses réseaux sociaux une sélection d'informations dédiées à l'identification des restes humains. Jusqu’alors, ces données étaient réservées à un usage interne et étaient classées...

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