INTERVIEW - "Le premier mot est le plus dur" : Harlan Coben nous livre une partie de ses secrets d'écriture - EXCLU

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H.C. La plupart des auteurs de polars utilisent le meurtre, je préfère la disparition qui ajoute une couche supplémentaire de suspense. Quand quelqu’un est mort, il est mort. Et il faut résoudre le mystère du crime. Mais quand quelqu’un a disparu, qu’il est peut-être vivant, il y a de l’espoir – un thème que j’aime traiter. C’est un ressort assez irrésistible. C’est un moyen de vous divertir, mais pour moi, cela va plus loin : c’est un moyen de vous toucher au cœur.

H.C. Beaucoup de gens veulent réduire mes livres à une formule mais s’il y en a une pour rendre le récit addictif, je ne l’ai jamais trouvée.

H.C. Je les tire généralement de la vraie vie. L’idée du héros de mon dernier roman, Wilde, ce garçon perdu enfant dans la forêt, vient d’une promenade dans les bois avec ma famille. Je n’aime pas marcher, je trouve ça ennuyeux. Il y a un arbre, un autre arbre et puis encore un autre arbre. Je n’arrête pas de me plaindre. On se promenait et j’ai vu ce petit garçon de cinq ou six ans marcher seul sur un chemin parallèle. Et mon cerveau ne cessait de se demander : que fait-il dans les bois ? Et s’il n’avait jamais connu d’autre vie ? S’il avait toujours vécu ici ? Le héros de mon livre n’a aucun souvenir et trente ans plus tard, il ne sait toujours pas comment il a fini dans cette forêt. Et maintenant, il va peut-être savoir. Il est dans la rue, en face de chez son père biologique. C’est comme ça que commence Identités croisées.

H.C. J’essaye. Parfois ça marche, parfois (...)

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