« Une intime conviction » (France 3) : le film dramatique avec Marina Foïs est-il inspiré d'une histoire vraie ?
En février 2019 sortait dans les salles obscures le film coup de poing Une intime conviction d’Antoine Raimbault, également le réalisateur de La finale avec Thierry Lhermitte. Ce lundi 28 novembre 2022, le drame sera diffusé pour la première fois à la télévision, en première partie de soirée sur France 3. L’intrigue commence par la disparition de Suzanne Viguier, mère de trois enfants. Son mari, Jacques Viguier, est rapidement soupçonné de l’avoir tué. Craignant une erreur judiciaire, Nora, une proche de la fille aînée de l’accusé, va tout faire pour innocenter cet homme. Elle va alors demander l’aide de l’avocat Eric Dupond-Moretti pour le second procès en appel, neuf ans après les faits.
Si cette histoire est aussi prenante qu’intrigante, c’est parce qu’elle est tirée d’une histoire vraie. Une intime conviction est en effet inspiré d’une véritable affaire. Le 27 février 2000, une femme du nom de Suzanne Blanch a été portée disparue. Jacques Viguier (comme dans le film) a alors été accusé du meurtre de sa femme. D’abord acquitté lors du premier procès après dix jours de débats, un deuxième procès a eu lieu. Cette fois-ci, grâce à la défense d’Eric Dupond-Moretti, l’homme a été acquitté en mars 2010. À ce jour, le corps de son épouse n’a toujours pas été retrouvé.
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