Introvertie et extravertie : gérer la solitude en confinement selon votre profil

Confinées seules, certaines personnes accueillent la situation avec joie quand d’autres traversent une mauvaise passe. Face à la solitude, nous ne sommes pas tous égaux : il y a les introvertis et les extravertis, ceux qui sont en phase avec leur monde intérieur et ceux qui ont impérativement besoin de l’énergie des autres. Entretien avec Helen Monnet, psychopraticienne intégrative.

En France, 10 millions de personnes vivent seules*. Si face aux mesures de confinement, certaines ont fait le choix de rejoindre leurs proches, d’autres épousent leurs quatre murs. Le bonheur ? Pas forcément. Si être confiné en solo peut être synonyme de liberté et de temps pour soi, la solitude – disons plutôt l’isolement puisqu’il s’agit là d’une situation imposée – n’est pas toujours simple à gérer. Ainsi, si certaines personnes profitent du confinement pour apprendre le yoga, d’autres se sentent seules et tournent en rond. Mais pourquoi les personnes confinées en solo n’abordent-elles pas le confinement de la même façon ? Ne sont-elles pas « habituées » à vivre seules ? Nous avons posé 3 questions à Helen Monnet, psychopraticienne, auteur de « Bienheureuse solitude ou l’art d’être unique » (éditions Larousse), qui nous éclaire sur nos comportements et nous fournit des conseils pour apprivoiser sa solitude en confinement… et ça marche même pour celles et ceux qui sont confinés en couple ou en famille : se sentir seule à plusieurs, ça arrive aussi. Interview en 4 questions.

Dans votre livre « Bienheureuse solitude ou l’art d’être unique », vous distinguez deux profils face à la solitude, les extravertis des introvertis. Qui sont-ils et vivent-ils le confinement de la même façon ?

Il faut savoir que nous ne sommes pas tous égaux face à la solitude. On peut en effet distinguer deux catégories de...

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