Invitez les treize desserts provençaux de Noël à votre table
La tradition a du bon ! Et l’une d’elles devrait particulièrement ravir les gourmands·es. On parle, bien sûr, des treize desserts provençaux.
Quelle est l’origine des desserts provençaux de Noël ?
Comme leur nom l’indique, les traditionnels desserts provençaux viennent de Provence. Vous ne l’auriez pas deviné, n’est-ce pas ? Les premières traces de cette spécialité ont été trouvées dans l’ouvrage d’un curé de paroisse marseillais, François Marchetti, datant de 1683. Dans « Explication des usages et coutumes des Marseillais », il y cite des fruits frais et secs, et la pompe à l’huile, qui sont servis le soir du réveillon.
Un siècle plus tard, entre 1783 et 1787, Laurent Pierre Bérenger, un poète français, rédige son recueil « Soirées provençales », dans lequel il consacrera un chapitre aux desserts de Noël.
En 1820, ces desserts sont cités officiellement sous le nom de « calenos » dans la « Statistique du département des Bouches-du-Rhône », recensant les coutumes et traditions locales. Il est notamment précisé que les desserts varient selon l’opulence des familles et sont présents en abondance, sans préciser leur nombre.
Pourquoi les desserts provençaux de Noël sont-ils au nombre de treize ?
Pour les plus superstitieux·ses, le nombre treize est synonyme de malchance, ou au contraire, de bonne fortune. Dans le cas des desserts provençaux, il symbolise le Christ et ses douze apôtres. Cependant, ce nombre n’a été déterminé que récemment, bien après l’apparition de la tradition. C’est seulement à partir de 1925 qu’on le retrouve mentionné dans...
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