Isabelle Adjani : « Je ne suis pas une super actrice dans la vie »

Dans « Les Vagues », podcast du magazine ELLE animé par Marion Ruggieri, Isabelle Adjani se raconte comme jamais : d’une enfance trouble, en périphérie de la ville, à la vie rêvée d’actrice, métier d’errance où elle a puisé les ressorts d’un destin fait d’ombres et de lumière : celui d’une actrice farouchement libre qui a trouvé sa place… dans l’interdit.

Alors qu'elle vient d'être annoncée au casting d'une saga d'été pour Netflix, Isabelle Adjani revient dans « Les Vagues », podcast du magazine ELLE présenté par Marion Ruggieri, sur ce moment où elle s'est enfin sentie à sa place. Car au départ, rien ne prédestinait la star de « La Gifle » et de « Subway » à une carrière dans le cinéma. « Je me rêvais reine chez Racine mais mes racines c’était l’immigration et la banlieue » rappelle celle qui est née d’un père d’origine algérienne et d’une mère allemande et qui a grandi dans un HLM à Gennevilliers. « À l’adolescence je me sentais déplacée, comme un geste ou comme une parole, et c’était à la fois ne pas se sentir à sa place, ne pas trouver sa place, mais aussi avoir honte, vouloir fuir une place que les déterminismes sociaux voulaient m’assigner (...) Il était impossible de me sentir à ma place dans un immeuble où la honte régnait à tous les étages. Je suis montée sur le toit et j’ai eu un aperçu du lieu qui pourrait être mon vrai lieu, un lieu où vivre pleinement, un lieu où devenir femme, devenir une artiste, serait enfin possible. Et ce lieu c’était le théâtre. C’est là que j’ai trouvé ma place ». S'ensuit alors la carrière qu'on lui connaît, commencée à l'âge de 14 ans dans le film « Le petit bougnat » de Bernard Toublanc-Michel, en 1970, et auréolée de cinq César de la meilleure actrice et de deux prix d'interprétation au Festival...

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