Isabelle Carré : « Je n’ai plus peur du tout »

A l'affiche d'Et plus si affinités, d'Olivier Ducray et Wilfried Méance (Prix spécial du jury du Festival du film de comédie de l'Alpe-d'Huez, Prix d'interprétation et Prix du public), l'actrice trouve le juste équilibre entre fantaisie et émotion, en femme d'un couple qui bat de l'aile. La carrière d'Isabelle Carré ne connaît pas de crise, puisqu'elle alterne avec succès cinéma, théâtre, romans, et s'apprête à devenir réalisatrice pour la première fois. Elle est bluffante et unique.

Qu'est-ce qui vous a plu dans cette comédie ?

Son message positif, à savoir que l'on peut toujours réinventer une relation. Sophie, que je joue, ne se laisse pas aller, elle lutte. J'aime bien qu'elle picole un peu trop, qu'elle rougisse, qu'elle soit maladroite. Elle est en manque : du regard de son mari et de sexualité aussi. Les ébats un peu trop sonores de ses voisins réveillent son désir. Comment peut-on retrouver le sien et rallumer celui de l'autre ?

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Voilà ce que le film questionne de façon savoureuse et légère. A deux, je crois que la grande question est de rester à l'écoute, proches, émerveillés, en confiance. Bon, je suis séparée depuis trois ans, mais j'espère que l'avenir est devant moi !

Votre partenaire est de nouveau Bernard Campan...

Pour le spectateur, on a un passé depuis le si bien nommé Se souvenir des belles choses. Notre complicité se ressent.

On est très semblables. Comme moi, c'est un ermite. On ne sort jamais, on est dans notre bulle familiale, dans nos livres. J'éprouve une tendresse infinie pour lui. On est comme frère et sœur.

Heureuse d'avoir reçu le prix d'interprétation à l'Alpe-d'Huez ?

Ça fait plaisir. C'est la cerise sur le gâteau, mais ce n'est pas le gâteau. Pour moi, c'est d'entendre les gens rire tous les soirs, sur scène. C'est une telle joie. On se sent...

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