Avortement : comment J.D. Vance, colistier de Trump, tente de modérer la position des Républicains
Lors du débat vice-présidentiel du 1er octobre, J.-D. Vance s’est présenté comme plus modéré sur la question de l’avortement. Pourtant, son passé et les projets portés par son parti révèlent une autre réalité.
J.D. Vance, sénateur républicain de l'Ohio et colistier de Donald Trump pour l’élection présidentielle de 2024, a récemment tenté d’adoucir son image. Lors du débat vice-présidentiel face à Tim Walz, colistier de Kamala Harris, il a affirmé n’avoir « jamais soutenu une interdiction nationale de l'avortement ». Une déclaration pour le moins étonnante, étant donné que dans le passé, Vance s’est prononcé en faveur d’une interdiction complète de l’IVG à l’échelle nationale. Il avait même soutenu l'idée d'empêcher les femmes de voyager dans des États où l'avortement serait encore légal.
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Une image « pro-famille » à double tranchant
Ce soudain revirement pourrait s’expliquer par l’impopularité croissante de la position républicaine sur l’IVG. Aux États-Unis, la question divise depuis que la Cour suprême a annulé Roe v. Wade en 2022, renvoyant la décision sur l’accès à l’avortement aux États. Résultat ? Certains États, comme le Texas, ont imposé des lois draconiennes, tandis que d’autres, comme le Minnesota, continuent de protéger ce droit. Cette disparité crée un véritable patchwork législatif à travers le pays.
Tentant de rassurer les électeurs plus modérés, Vance a également mis en avant des propositions « pro-famille », allant du soutien aux traitements de...
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